Lors de la première journée de bienvenue, j'ai fait la connaissance de l'équipe de formation, de l'entreprise et de mes nouveaux collègues de la centrale d’exploitation. Nous avons également pu en apprendre beaucoup sur TRAVECO et notre période de formation. Dès le deuxième jour de travail, j'ai pu monter dans le camion avec mon formateur. J'étais très enthousiaste. Enfin je pouvais prendre la route tous les jours comme je le souhaitais depuis longtemps. La formation dans le secteur des marchandises en vrac se déroule principalement sur des camions équipés de structures basculantes pour marchandises en vrac. J'ai ainsi rapidement appris le métier dans le domaine du vrac. Mon formateur m'a expliqué les étapes de travail de manière simple et m'a également expliqué ce à quoi il fallait faire attention.
La journée de travail dépend de la tournée du moment. Mais la plupart du temps, nous nous retrouvons à cinq heures du matin dans le local de pause et partons après avoir pris un café en commun. Au début de ma formation, j'avais un peu de mal à m'endormir tôt pour pouvoir me lever à l'aube.
En route avec le camion
Néanmoins, j'apprécie énormément d'être en route tôt le matin. Les routes sont désertes, ce qui permet de rouler tranquillement et sans stress. Lorsque la circulation est dense le matin, nous sommes généralement arrivés à une ferme et pouvons nous concentrer sur le déchargement. Nous raccordons alors les tuyaux du camion au silo, où le fourrage est ensuite soufflé par pression d’air. La plupart du temps, nous déchargeons le camion entier dans plusieurs silos d'une seule ferme, puis nous nous rendons à l'usine de production d'aliments UFA ou melior la plus proche. Une fois arrivés, nous chargeons à nouveau le camion, puis nous nous rendons dans la ferme suivante. Parfois, nous transportons aussi des céréales et des composants bruts d'un silo à céréales et les livrons à des moulins ou des usines d'aliments.
Dans le cadre de notre travail, nous changeons tous les jours d'endroit, nous nous rendons dans des localités reculées et magnifiques quelque part en Suisse. Selon le camion, nous empruntons des routes que je n'oserais même pas prendre avec la voiture en tant que nouveau conducteur. En croisant d’autres usagers sur des routes étroites, j'aperçois de temps en temps des regards indescriptibles. Pour ma part, je me suis habitué aux routes étroites et je me fie à l'expérience de mon formateur et aux véhicules bien entretenus, dont certains disposent de quatre roues motrices.
J'aime beaucoup le fait que nous soyons tous les jours à l'air libre. Peu importe qu'il fasse chaud, qu'il pleuve ou qu'il fasse froid en hiver et qu'il faille mettre des chaînes à neige. Cela rend ma journée de travail variée et passionnante.
Avec la mise en place des cloisons, le chargement à l'usine, la pose des tuyaux et le déchargement au moyen d'une télécommande ultramoderne, j'ai gagné en autonomie de semaine en semaine. Au bout de plusieurs semaines déjà, j'aurais pu me déplacer seul si j'avais pu et su conduire le camion. Les mois suivants ont passé très vite. Au bout de six mois, j'ai passé l'examen de cariste et j'ai débuté mon stage de trois mois au Centre Logistique.
Stage au centre logistique
Là j’ai travaillé main dans la main avec nos logisticiens. L'objectif du stage est notamment de se familiariser avec l'ensemble du flux de marchandises. En tant que futurs chauffeures et chauffeurs, nous savons ce qui se passe une fois que nous avons déchargé une palette à l'entrepôt. En même temps, cela favorise la compréhension pour nos collègues de la logistique. Pendant mon stage au centre logistique, j'ai chargé et déchargé des camions, transporté des palettes d'un endroit à l'autre et entreposé des palettes de marchandises de toutes sortes dans les rayonnages en hauteur. J'ai également été affecté à la préparation des commandes de détail pendant le stage en entrepôt.
A l'âge de 17 ans, j'ai pu suivre les cours de l'auto-école et passer l'examen de conduite au cours des trois mois de mon stage. Mon lieu de résidence, Oberaargau, était idéalement situé. Le moniteur d'auto-école venait me chercher le matin et terminait la leçon de conduite directement sur mon lieu de travail temporaire, au Centre Logistique.
Les trois mois achevés au centre logistique, j'ai pu repartir pour un mois avec mon formateur. J'ai vraiment apprécié d'être à nouveau sur la route et d’approvisionner des agriculteurs. Passer la semaine de travail du matin au soir dans un halle, ce n'est tout simplement pas fait pour moi.
Trois mois au Truck Center
Vers la fin de ma première année d'apprentissage, j'ai commencé mon stage au Truck Center Oberbuchsiten. J'ai appris ici la façon d’entretenir les différents camions et j'ai pu assister au contrôle des véhicules à moteur effectué par l'expert cantonal. Avec le temps, j'ai également pu effectuer moi-même de simples réparations sur les camions. J'ai eu du plaisir à participer à l'entretien des véhicules et à apprendre à mieux les connaître sur le plan technique. Pendant cette période, j'ai remarqué les petites choses que je pouvais faire pendant le chargement et le déchargement afin de maintenir le véhicule en bon état le plus longtemps possible.
Pendant le stage, j'ai réussi l'examen théorique pour camions. Avec le stage en atelier qui s'achève, j'en suis maintenant à ma deuxième année d'apprentissage et je me réjouis de suivre la formation pratique de conducteur avec un moniteur de camion-école et un formateur.